Le concours académique Non Au Harcèlement a primé ses lauréats !

« Aucun fait de harcèlement ne doit être passé sous silence », les propos de Madame la rectrice sont clairs et sans ambigüité, « c'est pourquoi il est fondamental d'œuvrer à instaurer dans tous les établissements un climat scolaire serein » complète Hélène Insel.

« Aucun fait de harcèlement ne doit être passé sous silence », les propos de Madame la rectrice, quand elle évoque cette problématique, sont clairs et sans ambigüité, « c'est pourquoi il est fondamental d'œuvrer à instaurer dans tous les établissements un climat scolaire serein » complète Hélène Insel.

Prix Non au harcèlement 2023

Le concours NAH encourage la lutte systématique et renforcée contre toute forme de harcèlement. Il s’agit précisément de mobiliser les témoins des phénomènes de harcèlement, de parler aux adultes et ainsi de rompre cette fameuse loi du silence.

Organisé par le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, avec le soutien inconditionnelet intemporel de la mutuelle MAE, le prix NAH est ouvert aux jeunes de 6 à 18 ans. Il a pour objectif de proposer aux jeunes des écoles, des collèges, des lycées et des structures péri et extrascolaires de s'exprimer collectivement sur le harcèlement à travers la création d'une affiche ou d'une vidéo qui sert de support de communication pour le projet de prévention mené dans leur établissement.

Et certains élèves se sont parfaitement saisis du sujet, notamment les lauréats de ce concours NAH 2022-2023 dont voici le palmarès :

Affiches

Affiche école 

École de St Jean d'Aulps (74)

Lili, Candice, Hugo, Thiago, Lucie, Élise, Éleana et Mme Martin (directrice) 

 

 

 

 

Affiche collège 

Collège Lépine (73)

Novalaise (73) Andréa, Ophéline, Mme BOURDON Adjointe Gestionnaire, Mme GAZE (CPE

 

 

 

 

 

Vidéos

Vidéo École et coup de cœur 

Ecole Arthur Thurin, Thônes (74)

Voir la vidéo coup de coeur - école Arthur Thurin, Thônes

Timéa, Julie, Charlie, Océane, Romane, Anna, Juliette, Marie Harzo (enseignante) et Carole Vessat (directrice de l’école)
 

Vidéo collège 

Collège La lauzière, Val d'Arc (73)

Voir la vidéo collège la Lauzière

Max, Téo, Tim, Lenny, Abigail, Enora Kelner, Charlotte Mougin (professeure principale) et Justine Codron (AED)
 

Vidéo lycée 

LPO Philipinne Duchesne, La Tronche (38)

Voir la vidéo LPO Philippe DUCHESNE

Aurore, Florine, Marie Love, Gabriel, Sacha, Anne-Dominique VALLIN (Directrice Adjointe) et Alexia PANZICA (Médiatrice et pilote du projet)
 

Prix spécial prévention du cyberharcèlement

Collège du Vernay, Sallanches (74)

Voir la vidéo du collège Du Vernay de Sallanches

Ludivine, Chloe, Elio, Mia, Melissa Cau (CPE), Florent GIRAUD (AED) et Valérie DUBOIS-ESPIRITO (Principale)
 

Collège La Lauzière, Val d’Arc (73)

(voir plus haut)

Un concours pour dire « Non au harcèlement » et oser en parler !

Le prix NAH participe de ce travail d'envergure de sensibilisation en donnant la parole aux élèves et en les rendant acteurs de la prévention de ce fléau. Les projets présentés sont le fruit d’un travail collectif dont la thématique portait principalement sur le harcèlement scolaire, le cyberharcèlement et sur le harcèlement sexiste et sexuel.

Les enfants interrogés ont bien compris la portée de cet évènement : « des fois on harcèle sans faire exprès, la personne se sent seule, angoissée. En parler c’est le plus important, d’où le slogan : « Ne restez pas dans l’ombre, parlez-en » même si ce n’est vraiment pas facile, c’est ce qu’il faut faire. Cela peut détruire des vies ». Ou encore : « se mettre à la place des victimes et voir que ce n’est pas sympa. Il faut le dire, même les témoins doivent en parler, aux profs, surveillants ou les CPE ». Des propos confirmés par des enseignants qui insistent sur la problématique du cyberharcèlement : « Avant les conflits restaient à l’école, désormais ils se poursuivent via les réseaux à la maison. Nous avons constaté que bon nombre de situations démarraient ou se poursuivaient sur les réseaux sociaux, ce projet était pour soutenir les élèves victimes de ces situations. Evidemment il faut en parler, cela peut se faire à travers les émotions. » Même discours du côté des principaux de collège : « Systématiquement, les situations conflictuelles au sein des établissements impliquent à un moment ou un autre les réseaux sociaux, soit les traditionnels, soit les faux groupes de classe sur WhatsApp qui ne sont pas du tout validés par les institutions et qui sont un vrai fléau ». Un fléau contre lequel les parents sont partie prenante : « J’encourage le dialogue et ce type d’action de sensibilisation de façon plus ludique, permet d’ouvrir les discussions. Les enfants sont très concernés et ils se rendent compte que cela peut toucher des amis sans forcément que les camarades en prennent conscience. La communication est essentielle, il n’y a pas de solution miracle, juste la communication ».

Une cérémonie 5 étoiles !

Chantal Piaget, proviseur du lycée des métiers hôtelier de Challes-les-Eaux avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir l’ensemble des participants dans une superbe salle de réception.

Organisé d’une main de maître par le duo de co-référents « harcèlement » Caroline Fourniol et Régis Vivier, l’après-midi débutait par une première (belle) surprise, un conte projeté et interprété par les élèves du lycée isérois Philippine Duschesne. L’histoire d’un renard qui se transforme en loup puis en tigre, recrute parmi ses camarades… une belle parabole avec l’élève harcelé.

La transition fut toute trouvée pour permettre à Madame la rectrice de s’exprimer sur le sujet : « Pas de renard ni de tigre dans mes écoles ». Une devise proclamée haut et fort avec en filigrane le message suivant : « enfant harcelé, osez en parler », ou encore « le harcèlement est une affaire de tous, toute le monde doit se sentir concerné pour lutter efficacement contre ce phénomène ».

Une cérémonie ponctuée de rires, de frissons, de trémolos dans la voix… Ce sujet extrêmement grave a su être abordé avec la dose de légèreté nécessaire pour permettre à tous de s’exprimer sur cette problématique, une après-midi conclue par les paroles justes de cette enseignante : « des mots pour soigner les maux ». Puissent tous les enfants l’entendre…

Mise à jour : février 2024