Questions - Réponses ! Marie-Line Cauquil, Conseillère pédagogique de circonscription - CPC

Marie-Line Cauquil nous parle de son métier : , Conseillère pédagogique de circonscription - CPC

C’est ça oui. J’ai été titularisée en 1998 et enseignante jusqu’en 2020 en écoles à Saint-Martin-d’Hères, soit 20 ans à peu près.

C’est un formateur polyvalent placé sous l’autorité de l’Inspecteur de l’Éducation Nationale chargé de la circonscription

Elles sont nombreuses. La première mission est l’accompagnement pédagogique des enseignants de la circonscription, il s’agit de la mise en œuvre de la politique éducative sous l’autorité de l’IEN. Nous allons façonner le plan de formation décidé et dirigé par l’Inspecteur de la circonscription.

Oui, les constellations, c’est une nouvelle modalité de formation qui existe depuis 2019, depuis la mise en place du plan Vilani Torrosian (Ndlr, 21 mesures pour l’enseignement des mathématiques). Moi je suis référente mathématiques de la circonscription. Chaque CPC dans le département de l’Isère a soit une mission de référent maths, soit français. La constellation est réellement adaptée aux besoins des élèves et surtout des enseignants.

Oui, pour les enseignants nous sommes vraiment plus proches des besoins, c’est ce qui est intéressant. On va lire ensemble le réel, partager nos références, nos pratiques, et ensemble apporter nos expériences dans les classes. Moi j’emmène le prescrit et puis ensemble on va faire progresser nos pratiques pour la réussite de nos élèves.

Tout à fait. Les conseillers pédagogiques ne sont pas là que pour les enseignants débutants, On accompagne tous les enseignants et aussi les directeurs.

Le fait d’avoir été en REP une bonne vingtaine d’années, quasiment toute ma carrière en tant qu’enseignante, ne m’apporte pas une légitimité mais plutôt une expertise au niveau de la pédagogie explicite et celle-ci je vais la mettre à profit et la partager avec mes collègues.

À mon avis être CPC, c’est être organisé, méthodique, à l’écoute et loyal envers tout le monde, notre hiérarchie et nos collègues.

Je ne suis pas responsable mais j’accompagne pédagogiquement ! Cela représente pour moi 43 écoles et environ 260 enseignants (précision hors interview : les enseignants sont mes collègues, je ne suis pas leur supérieur hiérarchique).

Nous n’avons pas qu’un seul sujet mais différentes missions. J’accompagne par exemple les écoles qui souhaitent passer la labellisation E3D (école ou établissement en démarche globale de développement Durable). Je peux aussi accompagner les écoles dans le programme pHARe (plan de prévention du harcèlement) et j’ai également une mission à l’année de prévention des risques naturels/PPMS (plan particulier de mise en sûreté).

J’ai envie de dire que les choses se sont faites naturellement, petit à petit. Ce dont j’avais envie c’était prendre de la hauteur sur mes pratiques. Je suis dans une démarche de développement professionnel et à un moment donné j’ai eu l’opportunité de passer le CAFIPEMF (Certificat d'aptitude aux fonctions d'instituteur ou de professeur des écoles maître formateur), cela s’est fait naturellement.

(Rires) C’est faux, on les voit tout le temps, on en voit plein ! Au lieu d’avoir une classe, j’en ai beaucoup, je suis dans les écoles et je travaille pour les élèves.

Cela dépend du point de vue et de la journée passée. Quand je suis en animation pédagogique, lorsque les collègues sont contents des apports, c’est très valorisant, mais c’est aussi quand ma hiérarchie est satisfaite de mon travail. C’est important aussi que je sois un appui pour mon IEN.

Un seul mot ce n’est pas facile vu que l’on a une multitude de missions très variées. Le mot qui reviendrait le plus serait, je pense, "accompagnement".

Oui, je pourrais dire aussi que c’est un métier où nous ne sommes pas seuls. C’est un travail d’équipe piloté par l’inspecteur. Nous sommes souvent deux ou trois CPC dans une circonscription et nous travaillons en collaboration. C’est intéressant, c’est un enrichissement personnel et professionnel.

C’est ma première animation pédagogique en présentielle, c’est impressionnant mais très intéressant et très riche.

Et bien je ne sais pas (rires). Je ne sais pas car je n’ai été qu’enseignante depuis le début de mon travail, et franchement je fais ce qui me plait et ce que j’aime !

J’étais une élève très sage et réservée. J’ai adoré une enseignante que j’ai eu en Ce2/Cm1 qui avait déjà une pédagogie très différente, très vivante, j’ai toujours une pensée pour elle.

 

 

 

Mise à jour : juin 2023