La DSI ou même le service inter académique niveau régional a pour but de générer de la valeur pour les usagers et les métiers, renforcer un peu l'expertise et amener des solutions aux problèmes et aux besoins.

Tout à fait, on travaille à la fois pour le personnel administratif et aussi pour les enseignants, puisque toute la partie application métier est hébergée au sein des services informatiques.

C’est l'Académie. On travaille pour l'ensemble des cinq départements, il y a plus d’une centaine de personnes qui travaillent pour la DSI.

Alors si je devais imaginer un petit peu ce qu’est le pôle infrastructures techniques, je dirais que dans une maison il y a des fondations et nous, notre travail, c'est justement de mettre à disposition le socle de base, donc les fondations de la maison pour que les applications puissent tourner, puissent être hébergées pour que les collègues puissent travailler dans de bonnes conditions. On fournit des services qui sont pour une partie très visibles, telle que la messagerie, la partie réseau dans les bâtiments et aussi des services qui ne sont pas visibles, puisqu’on fournit le socle de base qui permet de faire tourner l'ensemble des 200 applications métiers de l'Académie.

Tout à fait. On est rarement sur le devant de la scène mais quand il y a un gros problème chez nous, ça touche quasiment l'académie entière.

Aujourd'hui l'utilisateur crée un ticket au niveau du support, qui, lui,essaye de régler l'incident, et si le problème n'est pas réglé parce que c'est un problème compliqué ou un problème important, ça remonte effectivement jusqu'à mon service qui, lui, gère l'ensemble de la messagerie, et peut intervenir de façon plus globale.

Un process, tout à fait. Un incident à créer sur le portail qui sera accessible sur l'intranet et qui permet justement de faire remonter potentiellement jusqu'à mes services s’il y en a besoin.

Tout est réparé à distance. La majeure partie du travail maintenant se fait à distance, on se déplace de moins en moins dans les bureaux des usagers

Effectivement il y a une volonté de regrouper les salles machines des académies, c'est à dire les grosses salles où il y a tous les serveurs qui tournent, dans deux ou trois gros  data centers omme on le voit de temps en temps aux journaux nationaux. Dans le cadre de cette demande qui vient donc des instances supérieures, on a travaillé sur un projet pour mutualiser, pour déménager nos infrastructures dans un data center qui se situe à Toulouse. On a tout migré il y a un an et maintenant il s'agit de voir l'avenir, c'est à dire de construire une équipe, l'équipe PHAC qui va nous permettre justement de gérer cette nouvelle façon de travailler puisque cette infrastructure à Toulouse regroupe maintenant déjà cinq académies, et elle a pour objectif de regrouper l'ensemble des 30 serveurs des 30 académies.

Aujourd'hui un mail que vous envoyez, il est hébergé à Toulouse, il n’y a quasiment plus rien qui est hébergé à Grenoble maintenant.

C'est une équipe toute nouvelle, il y a quatre postes, avec des profils à la fois de responsable pour mettre en place ce service et pour superviser l'ensemble de l'équipe, un adjoint de ce responsable, au niveau de nos grades ce sont deux ingénieurs de recherche, et on aura aussi deux ingénieurs d'études qui seront des ingénieurs plutôt système qui auront pour objectif de maintenir et de faire évoluer cette structure. Nous visons des ingénieurs informaticiens.

Aujourd'hui l'avantage que nous avons dans l'Éducation nationale, c'est qu'on peut toucher beaucoup de domaine de l’informatique, on peut faire beaucoup de choses. Chez nous, on a cette occasion et cette opportunité, ce qui n'est pas le cas de partout, de pouvoir toucher un peu à tout, et c'est vraiment l'avantage. Demain on peut travailler potentiellement sur du réseau, vous pouvez faire un peu de système, de la messagerie. Aujourd'hui on a cette possibilité qui je pense est une bonne chose pour les jeunes qui viennent de sortir d'école parce qu’ils ont beaucoup de connaissances théoriques et peu de pratique, cela permet justement d'approfondir et développer ses connaissances et de les exécuter.

Alors, il y a deux journées type. Il y a la première où on arrive il y a un incident, il faut le résoudre. On peut toujours continuer sur l'exemple de la messagerie, ça ne marche pas et on a des gens qui ne peuvent pas travailler, dans ce cas là on est tout de suite sur les chapeaux de roue et on fait le nécessaire pour remettre le service en marche. Ensuite on a une journée un peu plus calme où on travaille sur les problématiques de fond et les problématiques courantes. Il y a des routines, des choses qu'on doit faire tous les jours et puis des choses qu'on doit faire évoluer parce que l'informatique ça ne s'arrête jamais, ça évolue tous les jours.

Et bien, c'est une journée où nous, dans le pôle infrastructure, on est passés inaperçu, parce que ça veut dire qu'il n'y a rien eu d'important, tout fonctionne, et on n'a pas entendu parler de nous, et donc ça se passe très bien partout. On est un petit peu cachés mais si on n'entend pas parler de nous, c'est que tout va bien.

Je dirais que c'est le mot "pluridisciplinaire" parce que, comme je vous disais tout à l'heure, on fait tout, on travaille sur beaucoup de domaines différents, et c'est un peu la force de la DSI. C'est d'être agile pour pouvoir faire avancer toute cette machine et répondre aux besoins et aux demandes de nos usagers. Nous sommes une équipe polyvalente avec tous les métiers.

Mon meilleur souvenir à l'école, je pense c'est quand je suis passé de l'école primaire au collège où j'ai dû être, comme tous les enfants, beaucoup plus autonomes. C’est un grand pas où on est obligé de grandir et je me souviens très bien de ce moment-là où on nous lâche, on commence à nous lancer dans grand bain et on commence à grandir d'un coup.