Tout au long de l'année scolaire écoulée, s’est installé un rituel étrange au collège Lapassat.
A la recherche d’un projet artistique fédérateur, compatible avec le port incommodant du masque, les équipes pédagogiques du lycée se sont naturellement tournées vers les percussions corporelles.
Au fil de leurs recherches, Ils ont découvert les «Gondwana Voices». Un chœur professionnel d’enfants australiens, exécutant une danse traditionnelle d'Indonésie : le Saman Dance.
Le Saman Dance est un savant mélange de danse et de chant.
Impressionnés, les élèves de LAPASSAT ont souhaité se mesurer à cette «danses des mille mains», originaires de l'île de Sumatra.
Conscients du degré de précision requis pour exécuter une telle performance, les élèves se sont tout d'abord frottés à la partie gestuelle. Ils ont commencé par la synchronisation en intégrant les différents enchaînements.
Puis est arrivée la superposition avec le chant.
Gestes corporels plus chant s’est avéré être un véritable défi, mais les élèves ont encore une fois brillé par leur persévérance.
A ce projet initial, c'est rajouté en décembre 2020, suite à l’assassinat de Samuel PATY, un projet sur la liberté d’expression.
Des élèves de 3ème accompagnés de leur professeur de français, Mme Soultanov, se sont lancés dans un exercice de création d'écriture, qui deviendra plus tard un exercice de création de parole. Le HAKA des libertés est ainsi né.
Dans la culture māori, cette danse associée au chant est un véritable support d'expression, que les élèves du collège Lapassat se sont approprié pour exprimer la défense des valeurs Républicaines: la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité et le refus de toutes discriminations.
VIDÉOS
Réalisateur
Julien CHIZAT en juin 2021
Participants
Élèves en filière générale, de la 6ème à la 3ème, des élèves de SEGPA, d’ULIS, professeurs et personnels volontaires.
Mise à jour : octobre 2021