Ce département est le plus vaste territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes… Il aime le jazz et les virages (21 exactement pour animer le Tour ) … « Au bout de chaque rue une montagne » définit sa préfecture …
RDV en Isère pour ce second épisode de notre série qui nous conduit directement au lycée Argouges à Grenoble, à la rencontre de Marius, 16 ans, scolarisé en bac pro métiers de la mode et du vêtement.

Pour commencer, peux-tu te présenter sans oublier le trait de caractère qui te définit le mieux ?

Bonjour je m'appelle Marius, j'ai 16 ans et j'aime la mode.

Pourquoi l’Isère Marius ?

Il y a la meilleure ville du monde, Grenoble, la Bastille, il y a le ski et la mer pas trop loin.

Pourquoi as-tu choisi cette formation ?

J’ai choisi cette formation car en 3e je cherchais un bac pro. Vu que j'aimais bien les habits, j'ai cherché des formations dans ma ville et je suis directement tombé sur le bac pro Argouges.

Être fashionista, c’est la base ?

Pour cette formation, je pense que le plus important n’est pas forcément d'aimer la mode mais d’aimer créer et faire des choses de ses mains.

Quel est ton créateur préféré ?

Moi j'aime bien Jacquemus.

Pourquoi ?

Je dirais parce que j'aime bien les couleurs et les choses simples.

La qualité pour être un bon créateur de mode ?

C’est d'être patient, ne pas avoir peur de s'aventurer dans des choses longues, être minutieux et habile de ses mains.

Quelle est ton outil de créateur préféré ? Ciseaux, aiguille, mètre, ruban ?

J’aime beaucoup la machine à coudre, la piqueuse plate et la surjeteuse. C'est la machine qui découpe et surtout qui fait que les fils ne s’effilochent pas.

On entend souvent qu’il y beaucoup de gaspillage de vêtements dans la mode, de la pollution. L'écologie c'est une priorité de la formation ?

L’écologie est super importante dans notre formation. On a des cours pour être sensibiliser à l'écologie dans les vêtements et réduire la fast fashion.

C’est à dire ?

Vous savez, ce sont les habits pas chers que l'on peut acheter souvent. Ils sont souvent jetés au bout de deux, trois fois. On est sensibilisés pour éviter la surconsommation de vêtements et donc moins polluer.

Quelle est la particularité de ta formation ?

Je dirais que par rapport aux autres formations, il faut de la minutie et de la patience, puisque faire un vêtement, c'est super long.

Qui dit apprentissage dit aussi des erreurs. Combien de vêtements déformés à ton actif ?

Les vêtements déformés, pas tant que ça, parce qu’après on doit les découdre et les refaire, mais c’est du temps perdu quand même.

Le mot ou l’expression que personne ne comprend hormis les créateurs de mode ?

Je pense que ce sera le surfilage, c'est une technique avec la surjeteuse pour éviter que les fils ne s’effilochent.

Tu as un rituel avant de débuter une création ? La jambe gauche avant la droite ?

Non, c'est d'abord de bien s’installer. Je ne suis pas très grand mais il faut bien être installé sinon après ce n’est pas trop confortable avec les pédales.

Que feras-tu l’année prochaine Marius ?

L’année prochaine j'ai un projet de 120h avec le lycée. C’est pour réaliser une création dans le cadre de mon projet de fin d'année pour passer mon bac, et après j'espère intégrer une école.

Est-ce qu'on pourra un jour te voir sur les podiums ?

J'espère.

La voie pro en un mot ou en un slogan ?

On travaille dans une bonne ambiance quand même, on rigole en MD.

Il y a une personne en particulier que tu aimerais remercier, qui t’a soutenu pour intégrer cette formation ?

Oui, c'est ma prof de technologie de 3e, c'était ma prof principale, Madame Bernard, elle m'a bien soutenu.

Le mot de la fin, ta conclusion ?

Si vous aimez bien les vêtements, la création et tout ça, la MMV c'est bien.

Le petit jeu du meilleur créateur de mode : les éléments et le processus de fabrication d’une salopette le plus vite possible. 3-2-1- top chrono !

Faire les patrons, après faut les imprimer, les découper sur papier et après les découper sur le tissu. Ensuite il faut assembler avec la piqueuse plate, il faut surjeter de temps en temps et puis après, il faut toujours assembler avec la machine et bien suivre la gamme de montage.

Merci Marius et bonne continuation !