A deux jours de la rentrée officielle des élèves, les enseignants stagiaires retrouvaient les bancs de l’école. L’occasion pour Madame la rectrice de leur souhaiter la bienvenue et faire plus ample connaissance avec les futurs titulaires de l’académie de Grenoble. 

Rendez-vous est donc pris, ce mardi 30 août, sur le campus de Saint-Martin d’Hères, au sein des locaux partagés de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPÉ) et de l’Ecole académique de la formation continue (EAFC), avec Jean-Christophe Larbaud, son directeur, guide officiel de cette visite de courtoisie.

Ils sont une trentaine d’étudiants stagiaires, studieux, à suivre une formation sur la préparation des premières séances de cours ou encore sur la conduite de la classe et la relation éducative. Ces futurs professeurs en lycée professionnel de lettres-histoire

notamment accueillent avec une timidité bien légitime, Madame la rectrice. Les profils sont variés : un ancien surveillant de collège, une bibliothécaire riche de 20 ans de carrière et maman de sept enfants, une jeune femme fraîchement diplômée d’un master, un ancien industriel ou encore un ancien professeur des écoles…

Le temps des présentations terminé, le dialogue s’installe. « Quelle motivation pour devenir professeur ? » questionne Madame la rectrice. « L’envie de transmettre, un rêve d’enfant, sortir de sa zone de confort... »

Madame Insel rebondit sur ces propos et rassure sur « la possibilité de changer plus facilement de carrière désormais », et d’enchaîner les conseils auprès de ces futurs professeurs dont certains seront engagés dans la voie professionnelle : « Une voie à réinventer et à revaloriser pour lui rendre ses lettres de noblesse. » Le ping-pong continue où chacun se livre sur les expériences pédagogiques passées avec notamment l’apprentissage ludique, comme ce moment où les élèves ont construit « un jeu de tarot de type question pour un champion », ou encore « un Escape Game dans lequel les élèves étaient tellement motivés qu’il fallait le voir pour le croire ».

Madame la rectrice souligne la nécessité de se réinventer sans cesse en « innovant et travaillant en réseau » avant de conclure en invitant ces futurs professeurs de second degré à veiller au bien-être de l’adolescent : « Il faut prendre le temps de regarder les enfants, les écouter, créer une relation de confiance avec eux, veiller à ce que tous progressent, les valoriser, leur donner du plaisir et de la confiance. Tout l’art qui sera le vôtre ! »

Oui, tout l’art d’enseigner. Les sourires sont de mise et la volonté affichée. Une bonne base de travail.